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Rendement ETF 2025 : Quelle performance attendre ?

Un ETF peut surperformer son indice, mais cette situation reste rare et souvent temporaire. Certains fonds affichent des rendements spectaculaires sur douze mois, avant de se fondre dans la moyenne sur le long terme. Les frais de gestion, discrets mais persistants, grignotent progressivement les gains, tandis que la fiscalité varie selon la juridiction et le type de compte.

En 2025, l’écart entre les meilleures et les moins performantes de ces solutions d’investissement pourrait s’accentuer, selon les anticipations des marchés. La sélection rigoureuse des ETF, fondée sur des critères précis, devient donc un levier décisif pour espérer un rendement supérieur.

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Le rendement des ETF en 2025 : à quoi s’attendre vraiment ?

Pour les ETF, 2025 ne s’annonce pas comme un long fleuve tranquille. Les investisseurs gardent l’œil rivé sur chaque mouvement des taux d’intérêt et dissèquent la moindre variation des grands indices mondiaux, du MSCI World au S&P 500. L’atmosphère reste électrique : la volatilité s’impose, portée par les tourments économiques, les incertitudes géopolitiques et les choix, parfois abrupts, des banques centrales.

Les cabinets spécialisés avancent des fourchettes prudentes : la performance attendue pour un ETF actions mondial comme le MSCI World s’établit entre 6 % et 9 %. Cette projection mise sur une croissance américaine qui ralentit sans s’arrêter et sur une Europe qui tente de rebondir malgré les vents contraires. Côté S&P 500, la domination des géants technologiques devrait encore jouer en faveur des ETF qui répliquent cet indice, mais l’envolée des valorisations appelle à la prudence face au risque de correction.

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Du côté des ETF obligataires, la dynamique change : le reflux des taux d’intérêt redonne des couleurs aux fonds positionnés sur les obligations d’État ou d’entreprises. Les performances ne retrouveront sans doute pas les sommets des années d’argent facile, mais l’environnement devient plus porteur pour ces stratégies. Pour tirer leur épingle du jeu, les investisseurs privilégient la diversification. Panacher ETF actions, ETF obligations et une dose ciblée d’emerging markets permet d’équilibrer rendement et volatilité.

Impossible d’ignorer la tracking error ni la liquidité des UCITS ETF, deux paramètres qui séparent les suiveurs disciplinés des candidats à la déception. Le cru 2025 ne s’annonce pas spectaculaire : il récompensera la rigueur, la gestion active des expositions sectorielles ou géographiques, et la capacité à adapter ses allocations en temps réel.

Panorama des ETF les plus prometteurs pour l’année à venir

Les investisseurs qui examinent le marché avec attention repèrent déjà les ETF qui pourraient marquer 2025. L’indice MSCI World reste une valeur sûre : il concentre la croissance des grandes capitalisations internationales et permet d’accéder à des sociétés comme Apple, Nvidia ou Amazon sans prise de tête. Les ETF emblématiques du marché européen, comme l’Amundi MSCI World UCITS ETF et l’iShares MSCI World UCITS ETF, séduisent grâce à leur liquidité et à la fiabilité de leur réplication.

Pour ceux qui souhaitent miser sur la vitalité du marché américain, les ETF S&P 500 tiennent la corde. Le SPDR S&P 500 UCITS ETF et l’iShares Core S&P 500 UCITS ETF offrent des frais contenus et profitent de la dynamique du secteur technologique. Sur le front des marchés émergents, le FTSE All-World UCITS ETF attire par sa capacité à intégrer une part croissante d’emerging markets dans la stratégie d’allocation.

Côté obligations, l’attention se porte sur les ETF qui allient diversification et gestion fine du risque taux. Le BNP Paribas Easy Euro Aggregate Bond UCITS ETF et l’iShares Core Global Aggregate Bond UCITS ETF sont particulièrement suivis pour leur approche internationale et leur solidité face aux chocs de taux.

Voici les grandes familles d’ETF qui pourraient retenir l’attention cette année :

  • MSCI World : performance globale, diversification sectorielle et géographique
  • S&P 500 : exposition aux leaders américains, frais réduits
  • Obligations mondiales : protection relative contre la volatilité, rendement stable
  • Emerging markets : potentiel de croissance, volatilité accrue

L’essor des ETF ESG et des stratégies smart beta rajoute une couche de complexité et d’opportunités : surveillez la liquidité, les volumes échangés et la méthode de réplication avant de faire votre choix. À noter : le secteur a franchi la barre des mille milliards d’euros d’encours en zone euro en 2024, un signal fort de la confiance des investisseurs dans ce mode de gestion.

Quels facteurs influencent la performance des ETF en 2025 ?

En 2025, la performance des ETF dépendra d’un faisceau de paramètres imbriqués. La politique monétaire des banques centrales, qu’il s’agisse de la BCE ou de la Fed, continue de jouer un rôle déterminant. L’évolution des taux d’intérêt impacte directement la valorisation des actions comme des obligations. Un relèvement soudain des taux peut mettre à mal la performance des ETF obligataires et provoquer des à-coups sur les indices actions.

Les tensions géopolitiques constituent un autre facteur clé. Guerre en Ukraine, incertitude sur l’élection présidentielle américaine, stratégie chinoise : autant d’éléments qui peuvent bouleverser la donne en un tweet ou une annonce. La prime de risque s’ajuste parfois en quelques minutes, modifiant la liquidité et la valorisation des ETF concernés.

Les frais de gestion, même minimes, ne doivent pas être sous-estimés. Leur impact, visible sur plusieurs années, peut creuser l’écart entre la performance affichée par l’indice et celle réellement encaissée par l’investisseur. La tracking error, cet écart de suivi par rapport à l’indice, reste une variable à surveiller : elle mesure l’efficacité de la réplication, qu’elle soit physique ou synthétique.

Les investisseurs doivent garder à l’esprit plusieurs variables concrètes, qui peuvent faire la différence :

  • Volatilité des marchés : les soubresauts boursiers peuvent amplifier les écarts de performance.
  • Politique de distribution : capitalisation ou versement des dividendes ? La stratégie influe sur le rendement total.
  • Encours sous gestion : un ETF trop petit risque la fermeture.

La gestion du risque de marché, la liquidité des actifs sous-jacents et la solidité de l’émetteur sont des aspects à ne pas négliger. L’innovation joue aussi sa partition : les ETF smart beta et ESG redistribuent les cartes, générant de nouveaux moteurs (et de nouveaux pièges) de performance.

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Conseils pratiques pour choisir le bon ETF selon votre profil

Avant de vous positionner sur un ETF, prenez le temps d’identifier votre propre profil : tolérance au risque, horizon d’investissement, cadre fiscal. Un investisseur prudent ne visera pas les mêmes expositions qu’un habitué des marchés chahutés. La diversification reste incontournable. Miser sur un ETF large comme le MSCI World ou le S&P 500 apporte une couverture mondiale et atténue les fluctuations.

Le type de compte utilisé oriente aussi la sélection. Sur un PEA, privilégiez les ETF compatibles tels que l’Amundi MSCI World PEA, ou des fonds qui capitalisent les gains pour optimiser la fiscalité. Dans le cas d’une assurance vie ou d’un PER, il faut vérifier la gamme d’ETF UCITS proposée par l’assureur. Certains contrats, comme Ramify, Nalo ou Goodvest, proposent désormais des ETF responsables (ESG) ou sectoriels pour répondre à des convictions spécifiques.

La politique de distribution mérite une attention particulière. Préférez-vous une capitalisation automatique des dividendes ou leur versement régulier ? Cette question influe directement sur votre rendement à long terme. Pour limiter l’impact des frais, choisissez des ETF liquides, dont les encours sont élevés : la tracking error s’en trouve réduite et la fourchette achat/vente reste contenue.

Voici les critères à garder en tête pour affiner votre sélection :

  • Éligibilité PEA ou compte-titres : adaptez votre sélection.
  • Horizon : long terme, préférez les fonds capitalisants.
  • Frais : comparez les TER (Total Expense Ratio).
  • Région ou secteur : Europe, US, émergents ? Diversifiez.

N’hésitez pas à orienter vos choix selon vos convictions : climat, technologie, rendement obligataire ou dividendes. L’investissement passif via ETF séduit par sa simplicité, mais la réussite passe par une méthode rigoureuse et une gestion cohérente. Face à ce marché en perpétuelle évolution, la vigilance reste votre meilleur allié.

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